Le Bénin en bref

La République du Bénin est un Etat de l’Afrique de l’Ouest limité au Sud par l’Océan Atlantique, à l’Ouest par le Togo, à l’Est par le Nigéria, au Nord par le Niger et au Nord Ouest par le Burkina Faso.

Situé entièrement dans la zone inter- tropicale avec des moyennes thermiques de 25°C, le pays couvre une superficie de 112622 km².
Il présente un relief peu accidenté, s’élevant progressivement de la côte aux chaînes montagneuses de l’Atacora dans le Nord Ouest. Le Bénin était peuplé de 8.849.892 habitants en 2012. 
L’économie béninoise repose sur l’agriculture (85% de la population active) productrice de cultures vivrières (maïs, igname, manioc…) et de produits industriels tels que le coton et l’huile de palme. La pêche, la chasse, l’élevage et l’artisanat sont aussi développés. Quant à l‘industrie, elle est plus ou moins naissante avec la création d’unités légères alimentant un marché en rapide extension.
Sur le plan politique, on assiste depuis la Conférence des Forces Vives de la Nation en 1990, à un Renouveau Démocratique qui rompt avec l’expérience de dix-sept ans d’un régime centralisé.
Aujourd’hui, le Bénin fait partie des rares Etats africains dans lesquels règne la paix et où sont respectés les droits fondamentaux de l’homme. Ce contexte favorise l’afflux des touristes surtout de Juin à Août, Septembre et Décembre, Janvier, Février enfin Mars.

Un tour au Bénin, la terre du Vodoun

L’Afrique le berceau de l’humanité, Afrique mon Afrique,

Vieux continent noir et paisible était une Afrique mais aujourd’hui, malgré tout, elle demeure toujours cette Afrique Noire, Noire de par sa pauvreté mais aussi très riche de par sa couleur ; couleur originelle de l’existence humaine et couleur enrichie par une amalgame de valeurs naturelles et culturelles ironisées autour desquelles se profitent l’Amour ; le Pardon ; l’Hospitalité ; pour ne citer que ces valeurs-là.
Au cœur de cette douce harmonie se dissimile le Bénin ; ce petit merveilleux coin de rêve dont l’histoire quoique riche ou peu intéressante expose peut soit-il le passé d’une Afrique traditionnelle émergente à pas de Caméléon, du carcan de la pauvreté, de sa léthargie, de sa convalescence quand enfin s’incline le poids des lourds tributs l’ayant sérieusement ruiné.
Décor subtil qui trahit si bien son humilité, sa simplicité et sa tranquillité, le Bénin reste un pays qui ne manque de séduire et d’impressionner le monde.
Autrefois ‘’quartier latin’’ ; ‘’terre du vodou’’ ou encore aujourd’hui ‘’la diaspora africaine’’ ; le Bénin plus que jamais reste donc un coffret culturel. Dans son entièreté, ce pays constitue une réserve de potentialités touristiques riches et variées du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, le tout couronné par une diversité culturelle de grande facture. Héritier d’un brassage culturel, le Bénin s’est mondialement fait une place de choix importants. Résultats des festivités de Ouidah 92 le prouvent. Pour combler le tout, Grand-Popo la vieille ville touristique garde symboliquement la place du 10 Janvier où est annuellement célébrée la fête du vodou : grande fête à laquelle sont représentées toutes les divinités.
Sans même partir de nulle part ailleurs, chaque chose, chaque entité dans son existence a une origine et c’est bien sûr cette origine qui décline fièrement et fidèlement son identité entière, son appartenance, sa provenance. Et cette réalité doit sa raison d’être à la tradition elle-même.
Comme toute religion, le culte vodou aussi se fait dans les lieux sacrés. Naturellement partout où se conjugue la vie et partout où se retrouvent les fidèles ou adeptes de quelconque religion, les divinités y sont adorées, vénérées dans les lieux expressément bien aménagés pour les circonstances cérémoniales.
Ainsi en traversant tout le pays profond, il n’est point curieux et surprenant d’ailleurs de rencontrer partout des couvents, des sanctuaires de fortunes.
Selon la diversité culturelle importante dont fait preuve les peuples béninois, le sud lui se laisse trahir par sa multitude de cultes que témoigne la diversité des adeptes en pays Hula ou Xwla par exemple.
Réputé pour son tourisme et pour ce carrefour culturel qu’il est ; Grand-Popo doit tant bien qu’à d’autres potentialités, sa renommée aux fétiches. Des 44 villages qu’enregistre la Commune de Grand-Popo et qui tous bondés de couvents de sanctuaires divers, Hounsoukoè est en tête de liste ou plus ou moins la tête d’affiche avec son nombre pléthorique de fétiche en raison de quoi nous devons le baptiser ‘’La rue des fétiches’’ (…).
Captivé juste à la porte du village par un fétiche géant traditionnellement appelé ‘’Tolégba’’ ou encore ‘’Lègbagbo’’ qui signifie le gardien et le protecteur du village, l’on peut dès lors s’attendre à ce qui va s’en suivre en faisant vraiment un tour